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Frédéric Servant / Spiritus Vinum - Tour d'Argent, Paris, le 3 mai 2019

Né en 1979, j’habite actuellement le Val d’Oise et travaille dans le domaine du digital.
 Le vin est depuis plusieurs années un intérêt grandissant jusqu’à être une passion qui me ravit tous les jours. J’ai commencé timidement à découvrir et explorer par moi-même, en goûtant, en lisant, m’informant et étant curieux. Tout ceci en autodidacte.


Pour aller au-delà que le « j’aime-j’aime pas » et surtout le besoin de comprendre, j’ai suivi des cours d’œnologie de divers organismes de région parisienne tels le Coam, Prodegustation ou l'école du vin, et participe chaque année au concours des vignerons indépendants.
 

L'envie d'aller plus loin, d'approfondir ces connaissances m'ont fait suivre les cours et passer les examens suivants :

Cours

- Vins du Nouveau Monde, un essor programmé 2H (Le Coam)
- Atelier : Apprendre à déguster à l’aveugle 2h (Le Coam)
- Accords fromages / vins 2h (Le Coam)
- Découverte de la biodynamie 4h (Autres Vignes)
- Atelier assemblage 5h (Autres Vignes)
- Initiation aux cépages et régions du Sud de la France 2h (Le Coam)
- Accords mets / vins 2h (Le Coam)
- VOG®3 - les cépages et terroirs 4h (Prodégustation)
- Initiation à la dégustation 2h (Le Coam)
- Apprentissage dégustation 2h (Vignerons Indépendants)
- Initiation à la dégustation 2h (Vignerons Indépendants)
- L'Express : concours "le coup de coeur de l'Express"
- VOG®2 - les arômes des vins 4h (Prodégustation)
- Initiation à la dégustation 2h (Le Coam)
- VOG®1 - initiation à la dégustation 4h (Prodégustation)

Diplômes / Certificats


- Certificat de Connaissances Approfondies des Vignobles de France (CCAVF) : reçu avec mention bien
- Masterclass de la Dégustation : formation continue depuis septembre 2017
- le Master VOG : reçu
- Certificat d’Aptitude à la Dégustation du Vin (CADV) : reçu avec mention
- Wset 3 : suivi
- Wset 2 : reçu avec distinction
- Certificat les Fondamentaux du Vin (CFV) (équivalent du Wset 1) : reçu  

Je me rappelle

Dans la maison de mes grands-parents paternels était une cave. Une cave à vins. Des caisses y étaient entassées, trois à quatre mille bouteilles y sommeillaient sur des étagères courant du sol au plafond. Des fragrances de poussière et quelques notes vinaigrées imprégnaient l'atmosphère et me rappelaient ces lieux où rien ne bouge, où rien n'a jamais bougé.
Quelques relents de gouttes tombées sur un meuble lors d'un débouchage trop hâtif, ou renversées pendant la phase périlleuse d'oxygénation du vin tourné trop vite dans le verre imprégnaient l'air saturé...

Château Sigalas Rabaud 1955Pour les fêtes de fin d’année de grandes tablées, décuplées par mon regard d'enfant, étaient l’occasion pour mon grand-père de choisir des merveilles de sa cave le tout accompagnant des mets exceptionnels préparés par ma grand-mère.

Pour le repas de noël ‪1981‬, un Sigalas Rabaud 1955 puis un Gewurtztraminer Clos Zisser de 1959 se disputaient la vedette sur un foie gras pour débuter les festivités. 
Mon dieu  comme nous commencions le repas avec le palais tapissé de sucre et de gras ! 


Puis venait la salve de vins blancs secs sur l’entrée, ce jour c’était un pouilly château Nozet 1971; et un Sainte Croix du Mont 1949.
Un sorbet au champagne faisait office de trou normand.
On continuait avec une gigue de chevreuil qu’un Saint Julien château Léoville Las Casas 1973 accompagnait, après lequel un Margaux château Brane Cantenac 1971 fut servi.
Pour le fromage : un Gigondas château St André 1955 - qualifié par mon grand-père de "vin qui tue" eu égard aux dommages collatéraux constatés chez certains convives.
Un champagne Bonaire 1975 pour le dessert et café. 



En toute fin de repas, certains étaient conviés à redescendre en cave pour l’aider à rapporter les alcools : Lagavulin 18 ans d'âge, cognac réserve Bagnault.


Parfois, rarement, j’accédais à ce privilège.

Étant encore trop jeune pour goûter vins et alcools - je n’avais même pas encore l’envie - ces moments vécus un peu par procuration me sont restés.


 

Je me rappelle

Chateau Palmer Alter Ego 2000De ce réveillon du 31 décembre 2010. Chez nos hôtes; une des personnes invitées avait rapporté une bouteille d’Alter Ego, second vin du Château Palmer. 
Ce vin de dix ans et avait été choisi à un moment très judicieux de son évolution pour être débouché.
Je m’intéressais de manière très timide au vin à cette époque. Juste comme ça, par curiosité.
 Goûter ce vin a été un peu une découverte incroyable de sensations, d’arômes multiples mélangés au plaisir que pouvait procurer un vin de cet acabit. 



Ces deux souvenirs, distants de presque vingt ans, ont je pense orienté cette passion.

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